Le retour, levier de différenciation et de fidélisation pour l'e-commerce

Avec aujourd’hui plusieurs milliards de colis distribués à travers le monde, les conséquences et les enjeux écologiques que représentent l’activité du e-commerce sont incontournables. Le packaging, par exemple, a une place indéniable dans les problématiques environnementales de l’activité.  En effet, de la e-logistique au design des colis, de nombreux aspects sont à prendre en compte pour trouver des solutions éco-responsables efficaces. Et parmi ces enjeux, le poids écologique des retours des colis que le e-commerce se doit de résoudre

Le poids écologique du e-commerce en France

La pandémie de Covid 19 a renforcé la place du e-commerce et des marketplaces dans les habitudes de consommation. En 2020, l’activité a dépassé les 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires grâce à 40,5 millions de cyberacheteurs Français, qui se sont fait livrer 500 millions de colis sur l’hexagone. (Source : Ethis)

Mais, le e-commerce c’est aussi d’autres records moins glorieux en termes d’écologie : 

  • La pollution causée par les livraisons : avec entre autre des émissions de CO2 de plus en plus importantes et notamment dans les villes en raison des engorgements fréquents ;
  • Les problématiques de colis : souvent mal adaptés aux produits qu’ils protègent, avec beaucoup de rembourrage ou de vide, augmentant le poids des colis et la quantité de déchets. En 2018, une étude de DS Smith et Forbes Insight, révélait que 43 % du volume des colis du e-commerce sont remplis de vide.
  • Le nombre très important de retours : le e-commerce a développé une nouvelle tendance, celle de la multi-commande. En effet, 41 % des cybers acheteurs commandent plusieurs versions du même produit afin de les essayer, ce qui entraîne un taux de retour pouvant atteindre 40 %.

En parallèle, la prise de conscience générale et grandissante des clients sur l’impact de leur consommation provoque ainsi une vive réaction sociale quant à ces effets néfastes du e-commerce sur l’écologie. Il ressort d’une autre enquête menée en 2019, que 6 français sur 10 se disent sensibles à l’impact écologique de leur livraison et que 45 % des consommateurs prennent désormais en compte la quantité d’emballages utilisés pour leurs envois. (Source : NielsenIQ)

On peut donc en conclure que les enjeux du e-commerce présentent un triple intérêt : environnemental, économique et social !

Quelles solutions pour résoudre les problématiques des retours de colis ?

Il faut savoir que seulement 10 % des produits retournés sont remis à la vente. En effet, en fonction de leur état de réception causé par ces allers-retours, ils sont soit :  

  • Déstockés ;
  • Donnés à des associations ;
  • Détruits car trop abîmés.  

Ainsi, Amazon annonce en 2018 avoir détruit 3,2 millions de produits neufs retournés par les clients (Source : Canopea)

Mais au-delà de ces problématiques importantes en termes de packaging et de surconsommation des déchets auxquelles doivent faire face les marketplaces, la e-logistique a également ses propres enjeux :

Adapter la logistique inverse et mieux intégrer les retours colis

En effet, il devient indispensable de repenser la logistique inverse et la consommation de CO2 rattachée aux retours des colis. Parmi les solutions envisagées, l’utilisation de points partenaires ou de relais dans les dépôts est poussée à être augmentée, au détriment des livraisons à domicile qui sont plébiscitées ces dernières années. 

Cette solution pour une logistique plus éco-responsable permettrait notamment de réduire :

  • Les camions de livraison et leur impact écologique en termes de consommation de CO2 ;
  • L’engorgement des voiries et les bouchons dans les grandes villes qui augmentent la pollution de l’air et également responsables de la pollution sonore.

Par ailleurs, cette centralisation des commandes aurait un effet bénéfique sur l’expérience et la satisfaction client en : 

  • Limitant la frustration des clients face aux colis non livrés ou perdus ;
  • Leur proposant des tarifs préférentiels pour les livraisons et les retours via ces points relais.

Car ces mêmes points centraux peuvent être utilisés pour la logistique inverse afin de : 

  • Mieux gérer les retours ;
  • Limiter les déchets, la casse et les complications impliqués dans les processus de retour de colis.

Heureusement, des entreprises spécialisées dans la livraison écologique, comme Star Service, proposent des alternatives semblables et prometteuses afin de tendre à une logistique inverse éco-responsable.